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Comme Questions ! En
voilà par centaines, que dis-je par milliers. Au plus, je me plonge dans la lecture de ces documents
au plus elles arrivent et virevoltent, rebondissant d’une phrase à l’autre.
Pour l’heure, ce sont les signatures qui m’ont sauté aux yeux. Mais où
suis-je ? Il faut tout d’abord que je vous en parle.
L’envie était trop forte, depuis qu’hier, j’ai quitté les archives d’Arlon avec les indications de cette personne de la salle de lecture, je n’ai qu’un seul souhait me rendre à Saint Hubert. Je suis censée remonter sur Bruxelles, j’ai trois heures de route et je dois faire un détour par Gesves. J’arriverais ce soir, Emma m’attends, elle a préparé une petite fête.
L’envie était trop forte, depuis qu’hier, j’ai quitté les archives d’Arlon avec les indications de cette personne de la salle de lecture, je n’ai qu’un seul souhait me rendre à Saint Hubert. Je suis censée remonter sur Bruxelles, j’ai trois heures de route et je dois faire un détour par Gesves. J’arriverais ce soir, Emma m’attends, elle a préparé une petite fête.
Saint Hubert est une
petite ville des Ardennes, dont le Saint patron est Hubert le protecteur des
chasseurs. Chaque année, le jour de sa fête, le 3 novembre, il y a une messe de
célébration, le fond musical est donné par les sonneurs et les cors de chasse
résonnent dans les rues pavées de pierres bleues réveillent tous les villages. Célébrationde Saint Hubert
Arrivée sur la place,
j’aperçois la basilique, le carillon sonne l’hymne à la joie, heureux
présage ! Je tourne la tête et surprise, un magnifique bâtiment très
coloré et couvert de dorure éclate de lumière sous le soleil ! Les archives de l’Etat se
trouvent dans l’abbaye Royale de Saint Hubert, juste à côté de la Basilique.
Pour être plus précise, elles se trouvent au premier étage :
Bon c’est
vrai, je n’ai pu résister à ce trait d’humour, voici, l’escalier Royal, il fait
environ trois mètres de large.
Donc après avoir monté
cet escalier Royal et admiré au passage le dessin qui montre ce
qu’était la grandeur de l’abbaye au XVIIème siècle, je pénètre dans la salle de
lecture.
Grâce aux documents d’Arlon, j’ai pût préparer le
travail et j’ai commandé environ dix registres qui me sont apportés avec
beaucoup de délicatesse et de gentillesse et me voilà sous le coup d’un nouveau choc ! En
lisant les blogs, je me rends compte combien chacun vit cette émotion de
toucher des documents anciens, de découvrir la signature d’un ancêtre mais ici,
il s’agit d’une partie des nombreux registres tenus par mes ancêtres. Je
suis très troublée à l’ouverture du premier document. J’ai trouvé la signature typique
rencontrée hier à Arlon ! J G SERVAIS et celle de C Jh SERVAIS.
Je les reconnais entre toutes, tout le long des
pages écrites par Charles Joseph alors clerc juré et greffier. Ce sont les
miens, c’est eux qui ont écrit tout cela en 1781 dans ces registres reliés cuir
sur papier vélin. C’est magnifique !
Oserais-je le dire, je n’ai qu’une envie !
Celle de réclamer ces documents comme faisant partie de mon patrimoine, je les
emmènerais pour les lire chez moi et les ramènerais plus tard. Je blague
bien sûr, j’ai trop de respect pour tout cela, amis, on peut rêver.
Bon, revenons à la réalité et soyons sérieux, il est 10 heures ! Ma fille, tu as un autre rendez-vous vers 15 heures et deux heures de route, tu as trois heures devant toi pour tirer le meilleur de tout ceci. Top chrono ! C’est parti ! Alors, je lis en diagonale et je photographie, je relirais ceci avec Daisy mon amie à quatre pattes !
J’ose à peine toucher les pages, il me faudrait
des gants, l’acidité de la peau détruit les documents, pourquoi ne les
protège-t-on pas mieux ? Depuis quand n’ont-ils pas été ouverts ? Qui
les ouvrira après moi ? Il faut que je revienne avec Belle et Emma, elles
seraient folles de joie !
Et c’est là que les questions ont commencées.
Œuvre de loi ? Rôle, plaids, comparutions ? Cens, patard, sol et
liard ? dont je vous ai parlé à la lettre P du généavoyage . Contrat,
héritages, reconnaissances de dettes ? Je ne savais pas que ceci serait
consigné là.
Certains noms ne me sont pas inconnus, hormis les
SERVAIS qui sont mes ancêtres, je trouve aussi JEANMOYE, MARTINY, WENKIN,
WENKION, TOUSSAINT et d’autres encore. Je n’ai pas le temps de lire à tête
reposée, il faut que je photographie, je décrypterais ensuite. Ces noms je les ai
tous dans ma généalogie, je vais peut-être pouvoir les relier. Il me manque des
données. Et puis surprise, un contrat de mariage, il couvre 8 pages. Tout est
consigné et ces quelques notes que j’ai lues en diagonales me laissent suspecter
du beau matériel de recherche WENKION Jean George x 1778 THOMAS Anne Catherine.
Je suis ivre de joie, de reconnaissance pour les
gardiens de ces œuvres et pour la chance qui m’a permis de rencontrer les
bonnes personnes. A l’heure où j’écris ce billet, je n’ai pas encore eu le
temps de les relire à fond. Mais elles
pourront certainement faire l’objet d’un prochain projet.
Cependant d’ores et déjà, je pourrais vous parler
de cette famille SERVAIS qui m’est chère. A la lettre S…
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