Cocon : 26 lettres pour un Généavoyage



26 lettres pour un généavoyage

C

 Ocon bien douillet, le canapé du salon nous sert d’ilot de confort. Ce dimanche, le soleil entre par les grandes baies lumineuses de cet immeuble des années 30. Mille neuf cent trente ! J’oublie toujours que l’on a changé de siècle.



Bruxelles, copieux petit déjeuner, les filles me questionnent. Non, aucun de mes ancêtres n’a vécu dans cette ville. Ceux qui y sont présents sont des cousins émigrés à partir des années 1950. Vous souriez sur le mot émigrer ! Pourtant c’est ce qui s’est passé. Plus de travail, plus d’avenir, les jeunes ont rejoints les lieux où l’on pouvait gagner sa vie. Les enfants d’après-guerre se sont trouvés face à une situation inattendue. Ils se sont adaptés. C’est aussi ce que vous faites, les jeunes.








Aussi loin que je sois remontée, soit en 1508 avec Henri du petit ENGREUX, ils ont tous vécus en Luxembourg. Pourtant, il reste un mystère, c’est la branche GUEBELS, je perds leur trace en 1734. J’ai beau chercher plus rien ! J’ai balayé l’Europe, rien. Peut-être une piste en Hollande. Comment vais-je faire ? Je n’en sais rien pour une fois. Mais patience est un mot d’ordre. J’ai le temps de toute façon. Maintenant que Belle est mordue de généalogie, elle aussi, je ne me fais pas de souci pour la transmission. 

Comment j’ai fait ? Pour en arriver là ? Par curiosité, j’ai mis le nez un jour dans le carnet de notes généalogiques de mon grand-père. L’arrière d’Emma et depuis j’ai balayé largement et fait des découvertes. Me suis inscrite sur Geneanet dans la foulée, généalogie.com et ai écumé tous les sites possibles. 

Comment ai-je trouvé ? Parlons télé, comme dans la série NCIS, je fais des recoupements, des tableaux, des croisements. A l’époque, il n’y avait aucune archive en ligne, c’était long avant de trouver quelque chose. Maintenant j’en suis au stade de la vérification. Il faut que je sois sûre des actes des personnages. Quand je suis bloquée, je fais des fouilles parmi les homonymes, je découpe tout en tranche, villages par villages et je finis par découvrir un indice parfois infime.

Par exemple, je sais que mon grand-père est né à Longlier, vu la taille du village, il y a une forte probabilité que les gens portant le même nom que lui soient cousins. Donc, il est possible qu’il s’agisse d’un oncle, d’une marraine. Tout est intéressant. Même les métiers qui souvent se transmettaient entre génération peuvent aider dans les recherches. C’est un long et lent processus de découverte. Quelle joie, lorsque l’on met la main sur l’acte que l’on cherchait depuis si longtemps. 

Je vois vos frimousses sourire, on dirait des chatons qui se délectent. Vous voulez que je vous raconte une histoire incroyable qui nous est arrivée ? Suite à demain…


Ressources Et liens
Les sites de généalogies pour créer un arbre en ligne

1 commentaire:

  1. effectivement heureusement qu'internet nous permet d'avancer "facilement" :-)

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