Mes épines généalogiques



Le thème du mois lancé par Sophie BOUDAREL de la gazette des ancêtres tombe à point nommé pour mettre en lumière cette recherche piquante que le Père Noël m’a apporté en cadeau.

La branche NICOLAS

Sera à l’honneur sur un arbre couvert d’épines par la difficulté d’accéder aux archives et par le silence assourdissant des aïeux disparus. Le déséquilibre dans ces branches  est tout à coup contrebalancé par la découverte de toute une série de NICOLAS : Emile, Catherine Apolline, Jean Pierre, Jean et Guillaume sur une période s’étalant de ~1720 à 1943. Voici donc près de 200 ans d’histoire retrouvée.

Un bout d’histoire : une première piste

Nous sommes en l’an cinq (1797) de la République Française. A Arlon dans le quartier médiéval du cœur de la ville aussi appelé quartier Saint-Donat Jean est cordonnier.  C’est la République Française qui gouverne cette partie du pays, le canton fait partie de l’un des départements actuellement disparus qui s’appelait département des forêts. Jean est cordonnier et habite rue des gamelles dans le vieux quartier dont les maisons sont en pierres du pays et les toitures en ardoises. On retrouve trace de cette rue citée dans Une aventure gallo-romaine à Arlon de Renée Van Coppenolle. Un des personnages est justement Monni Neckèl le cordonnier qui connaît bien ce quartier. Une petite visite en photos ici



Jean le cordonnier a atteint l’âge de 48 ans quand soudain, il entend qu’on l’appelle, Anne Marie GRETHEN son épouse vient de lui donner un fils : Jean Pierre naît donc à Arlon le Douzième Messidor l’an cinquième de la République française à sept heures.  Jean Pierre pourrait être mon sosa 244 ce qui fait de lui mon aaagd père. Mais qui me dit qu’il s’agit bien du bon ancêtre ? Rien pour le moment en dehors du berceau familial. 



Jean Pierre ne connaîtra pas son père très longtemps car Jean décède alors qu’il n’avait que 7 ans. Son père était âgé de 48 lors de sa naissance, avait-il d’autres enfants ?

Ensuite vient une deuxième piste :

L’acte de décès de Jean NICOLAS, le vingt cinquième jour du mois Frimaire l’an douze, à l’âge de cinquante-cinq ans demeurant à Arlon né à Bergem département des forêts,  profession cordonnier. Et là on apprend qu’il est né à Bergem département des forêts.

L’acte nous dit aussi qu’il avait une épouse Anne Marie GRETHEN et des parents Guillaume NICOLAS et Anne Elisabethe dont malheureusement seuls les prénoms sont écrits.

Et l’histoire géopolitique d’une région :

En 1797 et 1804, Arlon et Bergen étaient communes françaises. En 1830, L’état belge est constitué pour créer un tampon face aux incessantes guerres qui divisent l’Europe. L’on prend des morceaux de terres de chacun des intervenants. Arlon devient propriété de la Belgique et Bergen devient propriété du Grand-Duché du Luxembourg. Et la France perd ces départements. Comme ça, ça simplifie tout !

Les pistes à suivre pour ôter les épines:

·        chercher d’autres enfants de Jean NICOLAS
·        trouver Anne Marie GRETHEN à Arlon ?
·        chercher Guillaume NICOLAS à Bergen (actuel grand-duché du Luxembourg)
·        voir agent municipal MICHEL André et ses descendants

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